L’Assemblée Générale du SNFOLC de Moselle
Mardi 25 septembre 2018
L’Assemblée Générale du SNFOLC de Moselle a réuni quelque 130 syndiqués ce mardi 25 septembre à Metz. Elle a été l’occasion d’échanger et de discuter des conditions de rentrée dans les collèges et les lycées de Moselle et de la situation générale marquée par les attaques ininterrompues du gouvernement contre les droits et les garanties collectives de tous les salariés, du public comme du privé.
Parmi les sujets abordés dans les interventions des différents camarades, on peut citer :
– L’inclusion systématique des élèves de SEGPA et des ULIS dans les classes de collèges : les enseignants sont mis en difficulté et ne savent comment appréhender ce public aux besoins bien particuliers. Pour FO ce dispositif a pour but, dans un souci d’économie, de détruire l’enseignement spécialisé, encadré par des maîtres formés spécifiquement.
– L’annonce du ministre Blanquer de 2 600 postes supprimés en collèges et en lycées auxquels il faut ajouter 400 suppressions de postes de personnels administratifs dans les rectorats, les DSDEN, les CIO. Ces 3000 suppressions de postes principalement dans le second degré sont une réponse à la commande du président de la République : 4 500 postes de moins dans la Fonction publique d’Etat.
– La réforme du baccalauréat et du lycée qui commence dès la seconde avec les 54h de préparation à l’orientation non prévues dans la DHG. Elle consacre malgré les affirmations du ministre, la baisse des heures d’enseignement, la hausse des effectifs en regroupant les élèves dans les cours du tronc commun, la mise en concurrence des disciplines et la fin du baccalauréat en tant que diplôme national puisque plus de 50% du diplôme dépendront d’épreuves décidées localement.
– L’application de PPCR à l’Education Nationale avec les premiers rendez-vous carrière qui ont provoqué la colère de nombre de collègues dans leur déroulement et dans leur conclusion, l’avis final ne correspondant pas toujours aux appréciations des évaluateurs.
– La réforme des retraites actuellement en cours d’élaboration. Si elle aboutit à un régime universel par points comme le souhaite le gouvernement, c’est l’ensemble des salariés qui verront leur pension baisser.
Pour Force Ouvrière, les atteintes à la Fonction publique et aux droits des salariés relèvent de la même volonté politique d’anéantir ce qui constitue le socle de notre modèle social : les droits collectifs et les acquis sociaux. C’est pourquoi l’assemblée générale reprend à son compte l’appel interprofessionnel à la grève et à manifestations du mardi 9 octobre contre la casse de nos droits et pour la reconquête sociale.
Pour Force Ouvrière, la réussite de cette journée de grève représente un élément important de construction de la mobilisation interprofessionnelle indispensable pour lutter contre la remise en cause systématique par le gouvernement Macron de tous les acquis des salariés du public comme du privé.
L’Assemblée Générale du SNFOLC de Moselle
Mardi 25 septembre 2018
L’Assemblée Générale du SNFOLC de Moselle a réuni quelque 130 syndiqués ce mardi 25 septembre à Metz. Elle a été l’occasion d’échanger et de discuter des conditions de rentrée dans les collèges et les lycées de Moselle et de la situation générale marquée par les attaques ininterrompues du gouvernement contre les droits et les garanties collectives de tous les salariés, du public comme du privé.
Parmi les sujets abordés dans les interventions des différents camarades, on peut citer :
– L’inclusion systématique des élèves de SEGPA et des ULIS dans les classes de collèges : les enseignants sont mis en difficulté et ne savent comment appréhender ce public aux besoins bien particuliers. Pour FO ce dispositif a pour but, dans un souci d’économie, de détruire l’enseignement spécialisé, encadré par des maîtres formés spécifiquement.
– L’annonce du ministre Blanquer de 2 600 postes supprimés en collèges et en lycées auxquels il faut ajouter 400 suppressions de postes de personnels administratifs dans les rectorats, les DSDEN, les CIO. Ces 3000 suppressions de postes principalement dans le second degré sont une réponse à la commande du président de la République : 4 500 postes de moins dans la Fonction publique d’Etat.
– La réforme du baccalauréat et du lycée qui commence dès la seconde avec les 54h de préparation à l’orientation non prévues dans la DHG. Elle consacre malgré les affirmations du ministre, la baisse des heures d’enseignement, la hausse des effectifs en regroupant les élèves dans les cours du tronc commun, la mise en concurrence des disciplines et la fin du baccalauréat en tant que diplôme national puisque plus de 50% du diplôme dépendront d’épreuves décidées localement.
– L’application de PPCR à l’Education Nationale avec les premiers rendez-vous carrière qui ont provoqué la colère de nombre de collègues dans leur déroulement et dans leur conclusion, l’avis final ne correspondant pas toujours aux appréciations des évaluateurs.
– La réforme des retraites actuellement en cours d’élaboration. Si elle aboutit à un régime universel par points comme le souhaite le gouvernement, c’est l’ensemble des salariés qui verront leur pension baisser.
Pour Force Ouvrière, les atteintes à la Fonction publique et aux droits des salariés relèvent de la même volonté politique d’anéantir ce qui constitue le socle de notre modèle social : les droits collectifs et les acquis sociaux. C’est pourquoi l’assemblée générale reprend à son compte l’appel interprofessionnel à la grève et à manifestations du mardi 9 octobre contre la casse de nos droits et pour la reconquête sociale.
Pour Force Ouvrière, la réussite de cette journée de grève représente un élément important de construction de la mobilisation interprofessionnelle indispensable pour lutter contre la remise en cause systématique par le gouvernement Macron de tous les acquis des salariés du public comme du privé.